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Nous sommes fiers de présenter Jean Paul Langlois, artiste métis originaire de l’Île de Vancouver et actuellement basé dans l’Est de Vancouver, comme créateur de notre insigne en hommage à la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
À propos de l’artiste
Le travail de Jean s’inspire de la télévision et du cinéma — en particulier des westerns, de la science-fiction des années 70 et des dessins animés du samedi matin. Utilisant des couleurs ultra-saturées, des références à l’histoire de l’art et des tropes cinématographiques familiers, il explore le sentiment d’aliénation qu’il éprouve envers ses origines culturelles, à la fois autochtones et coloniales.
Son art est une introspection personnelle de sa vie, réinterprétant les histoires familiales à travers le prisme de la culture pop qui l’a façonné. Le résultat est un style distinctif et reconnaissable : des figures familières évoluant dans des univers vibrants aux couleurs éclatantes et à l’espace aplati.
Le Retour du Bison aux Collines Cypress
L’insigne, Le Retour du Bison aux Collines Cypress, a été créé à l’aide du dessin numérique et porte une signification profonde. Jean a choisi le bison comme symbole de vérité et de réconciliation. Sa destruction a été utilisée comme outil pour le déplacement et le génocide des peuples autochtones à travers Turtle Island. Aujourd’hui, le retour des troupeaux symbolise la résilience, la guérison et le renouveau.
La visite des Collines Cypress, où son arrière-arrière-arrière-grand-père Jean Baptiste Gariepy chassait autrefois le bison, est devenue un pèlerinage émouvant — une manière pour Jean de se reconnecter à l’histoire de sa famille et à celle plus large de son peuple.
Influences culturelles et symbolisme
Jean a récemment participé à une résidence métisse au Banff Centre aux côtés de 18 autres artistes métis. Beaucoup se sont concentrés sur des pratiques traditionnelles telles que la perlerie et le tissage, ce qui a inspiré Jean à intégrer ces motifs dans son propre travail. Vous pouvez voir ces détails dans l’œil du bison et la texture de sa fourrure.
Le paysage sur l’insigne porte également une signification. Il reflète la ceinture fléchée métisse, une ceinture colorée tissée au doigt datant de l’époque du commerce de la fourrure. Les couleurs sont tirées des Collines Cypress, unissant histoire, culture et nature en une seule image.
Réflexion et signification
Le Retour du Bison aux Collines Cypress invite nos employés à considérer la colonisation et ses impacts sous un autre angle. Au-delà du parcours personnel de Jean, l’œuvre évoque une histoire plus vaste de vérité et de réconciliation. La quasi-extinction du bison nous rappelle les tentatives délibérées de couper les liens des peuples autochtones avec leurs terres et leur culture, tandis que les pensionnats visaient à effacer leur identité et leur langue. Ces deux chapitres sont douloureux — mais ils soulignent aussi la résilience et la survie des peuples autochtones.
Observation du 30 septembre
Le 30 septembre, nous portons de l’orange pour honorer les enfants qui ne sont jamais rentrés à la maison, les survivants et leurs familles. Partager des histoires comme celle de Jean nous rappelle l’importance de restaurer ce qui a été perdu et d’avancer ensemble vers la guérison.
Tout comme le bison est revenu sur les prairies, la réconciliation est synonyme de renouveau, d’espoir et de la force nécessaire pour bâtir un avenir meilleur.
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L’été, c’est fait pour jouer… mais chez OMG, il rime aussi avec transformation. Dans un contexte où notre industrie évolue rapidement, nous croyons que ceux qui ont une vision claire de l’avenir – et une stratégie pour y arriver – seront les mieux positionnés pour créer de la valeur. C’est dans cette optique que nous avons récemment mis nos activités sur pause le temps d’une journée pour réfléchir collectivement à l’avenir de notre agence. Un moment fort, pensé non seulement pour nourrir notre créativité, mais aussi pour renforcer notre rôle de partenaires stratégiques auprès de nos clients. Cette initiative a permis à toutes les équipes d’OMG Montréal de faire le plein d’idées, d’inspiration et de nouvelles perspectives. Retour sur une journée riche en apprentissages, en partages et en contenus.
Trois leviers pour construire l’avenir
Tout au long de la journée, nos échanges ont été structurés autour de trois grands axes :
La mise en place systématique de l’intelligence artificielle, pour devenir de meilleurs pilotes de la croissance de nos clients.
L’automatisation, pour réduire les tâches répétitives et maximiser le temps à forte valeur ajoutée.
L’optimisation de notre flux de travail, à travers notre outil d’orchestration marketing Omni, pour injecter encore plus d’intelligence dans nos planifications de campagnes.
Ces réflexions nous aideront à continuer de placer les besoins de nos clients au cœur de nos actions et à rester à l’avant-garde en matière de marketing.
L’intelligence artificielle, un allié à intégrer au quotidien
La technologie a toujours eu une place clé dans le monde des médias, mais l’arrivée de l’IA ajoute un puissant levier à la boîte à outils du marketer. Chez OMG, nous favorisons l’utilisation de notre agent propriétaire Omni Assist, un environnement confidentiel et sécurisé pour les données clients.
Pendant la formation, nous avons exploré les différents modèles d’IA intégrés à Omni Assist, appris à les utiliser efficacement, et découvert comment créer de bons prompts. Des cas concrets ont illustré comment l’IA peut soutenir la planification stratégique, l’analyse de données ou encore la vulgarisation de concepts pour nos clients. Résultat : une boîte à outils collaborative de prompts que nos équipes peuvent désormais utiliser au quotidien.
Mais au-delà de la technologie, l’intelligence humaine reste essentielle. C’est pourquoi nous investissons dans notre talent: c’est elle qui donne tout son sens et toute sa valeur à l’IA.
Automatiser pour augmenter le temps que les équipes allouent à la réflexion
Nous avons tous dans nos routines des tâches répétitives ou à faible valeur ajoutée. Ensemble, nous avons identifié des pistes d’optimisation pour automatiser ces tâches et ainsi gagner du temps pour nous concentrer sur des activités à plus forte valeur pour nos clients, tout en améliorant nos mécanismes d'assurance qualité. Cet atelier a aussi permis de discuter des projets en cours, comme des outils de gestion des budgets média, ou encore des intégrations à venir dans nos outils financiers et nos opérations numériques. Autant d’initiatives qui vont dans le sens d’une automatisation – et d’une efficacité – accrue.
Des planifications média plus intelligentes avec Omni
Pour clore la journée, nous avons présenté une étude de cas mettant en action Omni, notre outil d’orchestration marketing. Capable d’analyser un brief dans sa globalité, il utilise l’intelligence artificielle pour accompagner le développement de campagnes médias.
Omni nous aide à sortir des sentiers battus grâce à sa lecture approfondie du contexte de marque et de consommateur, tout en travaillant main dans la main avec l’expertise humaine. Son processus automatisé permet de pousser l’analyse du brief jusqu’à l’activation des campagnes, favorisant ainsi une meilleure collaboration entre expertises.
Un exemple concret de comment l’IA et l’automatisation peuvent soutenir nos équipes et générer encore plus de valeur pour nos clients.
Parce que la transformation ne se fait ni en silo ni en un jour, cette journée a renforcé notre conviction: c’est en misant sur l’intelligence collective, la proactivité et la collaboration que nous continuerons d’avancer à l’avant-garde. Avec agilité, créativité et une vision résolument tournée vers l’avenir.
Si vous souhaitez en savoir plus sur nos solutions Next-in-class, n'hésitez pas à nous contacter : info@touchemedia.com.
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Qu’est-ce qui parvient à toucher un jury de vétérans de la créativité? La réponse nous a nous-mêmes surpris : l’émotion humaine, une vision ambitieuse — et une utilisation stratégique, non superficielle, de l’intelligence artificielle.
Une règle non dite régnait dans la salle du jury : si un travail nous rendait jaloux, c’est qu’il était probablement excellent.
Quand nous avons débattu du Grand Prix, un membre du jury a parfaitement résumé la chose.
« Celui-là m’a foutrement rendu jaloux. » C’était clair. On savait.
Même si nous avons évalué les projets sur leur clarté et leur exécution, un autre fil conducteur tirait notre attention : l’IA.
Nous étions vite tombés d’accord : l’IA est un outil. Rien de plus, rien de moins.
Le véritable critère était de savoir si elle servait une idée forte. Le test décisif était simple : si l’on retirait l’IA du projet, restait-il quelque chose de signifiant ? Si la réponse était non, il ne figurait pas dans la shortlist.
L’IA pour l’IA ne nous touchait pas.
L’IA qui faisait avancer une idée, intensifiait l’émotion ou ajoutait une nouvelle dimension ? Là, elle captait toute notre attention.
Les travaux qui nous ont émus — à la fois sur le plan émotionnel et intellectuel — utilisaient la technologie au service de l’histoire. Pas l’inverse.
Quand la catégorie Creative Data a été lancée en 2015, certains ont trouvé l’idée contradictoire.
Une anecdote du président de Cannes m’a marquée : quelqu’un avait un jour barré le mot « data » sur l’écriteau de la salle du jury, et écrit à la place « impossible ».
Dix ans plus tard, les données sont omniprésentes — et essentielles.
Cette année, nous avons jugé des projets utilisant des données issues des forêts, des océans, des animaux, de meubles oubliés, voire d’urine sèche. Chaque jeu de données devenait un tremplin créatif.
Chaque projet prouvait que les données ne sont pas une contrainte. Ce sont un catalyseur.
Le travail de cette année le prouve : les données ne limitent plus — elles libèrent la créativité.
Entre de bonnes mains, les données ne se contentent pas d’expliquer le monde. Elles le réimaginent.
Et elles nous offrent de nouvelles manières de nous connecter, de résoudre, de créer.
Cannes 2025 m’a rappelé quelque chose d’essentiel :
Quand on combine données, émotion et pensée audacieuse, on ne fait pas que de grandes campagnes.
On crée du changement.
Ce qui autrefois semblait « impossible » est aujourd’hui devenu indispensable. Quant à moi, je suis reconnaissante d’avoir eu une place au premier rang pour en être témoin.
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Être membre d’un jury à Cannes est un honneur — mais c’est aussi une expérience profondément humaine. Ce qui m’a le plus marquée, ce n’est pas seulement la brillance des projets évalués, mais celle des personnes avec qui j’ai partagé cette salle.
Parmi les légendes
Rien ne vous prépare à l’incroyable niveau de talent réuni dans les salles de jury de Cannes. Notre jury pour la catégorie Creative Data comprenait des cadres dirigeants, des figures créatives majeures, des visionnaires des données et des leaders de marques — venus de tous les continents et avec des perspectives très diverses.
Le respect a été immédiat et réciproque. Nos débats étaient passionnés, parfois vifs, mais toujours guidés par le même objectif : défendre le plus haut niveau de créativité. Plus d’une fois, j’ai entendu quelqu’un dire : « Peux-tu expliquer ton point de vue ? Je pense que ça pourrait me faire changer d’avis. » Cette ouverture d’esprit était le moteur de notre processus.
Et oui — nous avons ri. Nous avons plaisanté. Nous avons tissé des liens. À la fin, nous n’étions plus seulement un jury. Nous étions une fraternité. Les liens noués pendant ces jours de délibération intense sont des relations que je sais durables.
Dans la salle du jury : là où le débat mène à la décision
Cannes n’est pas un lieu pour la passivité. Nous avons attribué des notes exigeantes. Nous avons envoyé des questions complémentaires en temps réel. Nous nous sommes posé des questions difficiles — à nous-mêmes comme au sujet des travaux présentés.
Notre présidente de jury, Tina Allan, nous a guidés avec une remarquable intuition. Elle nous laissait de l’espace quand il le fallait. Et elle savait quand il était temps de nous faire avancer.
Un moment que je n’oublierai jamais : une campagne intitulée The ACKO Tailor Test avait été écartée au début. Mais quelque chose me trottait dans la tête. Je l’ai ramenée en discussion, j’ai défendu sa créativité, sa stratégie, son impact. La salle a reconsidéré. Elle a été sélectionnée. Elle a remporté un Gold.
Plus tard, un client de l’équipe ACKO m’a retrouvée au Palais pour me remercier — non pas pour le prix, mais pour avoir cru en leur travail. Ce moment m’a rappelé une chose essentielle : les grandes idées ont besoin de défenseurs.
Ces débats ne sont pas qu’une affaire de jugement. Lorsqu’ils sont menés avec justesse, ce sont des actes de plaidoyer créatif. Ils permettent de faire émerger les projets qui méritent d’être vus.
À venir dans la dernière partie : le rôle de l’IA, la jalousie créative, et ce que dix années de Creative Data nous apprennent sur le futur du marketing.
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Il arrive parfois que l’on ait la chance d’occuper une place au premier rang pour assister à quelque chose qui change notre perspective — pas seulement sur le travail, mais sur l’industrie, la créativité et ce qui devient possible lorsque les bonnes personnes se réunissent.
Cette année, j’ai eu l’immense honneur de faire partie du jury de la catégorie Creative Data au Festival international de la créativité Cannes Lions 2025. Dans une salle remplie de leaders visionnaires — des directeurs de création aux stratèges, en passant par des clients venus des quatre coins du monde — notre mission semblait simple en apparence : identifier et célébrer les projets les plus percutants alliant données et créativité.
Mais comme toute personne ayant déjà siégé à un jury à Cannes le sait, ce processus est tout sauf simple.
Évaluer la catégorie Creative Data à Cannes a été une véritable masterclass en excellence créative — un exercice consistant à célébrer la brillance tout en reconnaissant que seule une infime fraction des projets mérite véritablement une récompense. Sur 562 candidatures provenant du monde entier, notre jury a débattu de moins de 90 d’entre elles pour établir la shortlist. Au final, seulement 18 prix ont été décernés, dont un Grand Prix. Et seuls 0,5 % des projets ont reçu un Lion d’or.
Dans cette catégorie, la maîtrise technique ne suffit pas. Pas plus que l’insight. Ni même l’originalité. Les meilleurs projets devaient réunir tous ces éléments et démontrer une utilisation profonde et significative des données comme moteur créatif — et non comme simple accessoire.
Un enseignement clé : le choix de la catégorie est fondamental. De nombreux projets exceptionnels n’ont pas été retenus, non pas par manque de qualité, mais parce qu’ils ne correspondaient pas aux critères de Creative Data. Ce n’est pas une formalité administrative — c’est une décision stratégique qui peut faire toute la différence. Les soumissions les plus réussies étaient celles qui alignaient parfaitement la réalisation, le concept et les exigences de la catégorie visée.
Ce qui unissait les projets gagnants, ce n’était pas seulement leur finition — c’était leur impact. Ces idées ont transformé des entreprises, modifié la perception des marques et généré des résultats concrets. La créativité, lorsqu’elle est soutenue par les données et les insights, ne se contente pas de gagner des prix : elle justifie les investissements dans un marketing audacieux et ambitieux.
Cette année, les Lions d’or ont été remportés par des campagnes venues du Brésil, de Pologne, du Japon et d’Inde — un rappel puissant que l’innovation n’a pas de frontières.
À suivre : Ce qui se passe réellement dans la salle du jury, et comment un groupe d’esprits créatifs devient une véritable fraternité.
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Netflix a invité deux membres de l’équipe de Touché! à assister à l’événement TUDUM 2025, qui s’est tenu fin mai au Kia Forum de Los Angeles. L’occasion de plonger dans l’univers de la plateforme, de rencontrer les artisans du contenu, et de découvrir de l’intérieur les tendances qui redéfinissent l’industrie du divertissement.
Voici les grandes leçons qu’ils ont retenu de ces quatre jours.
L’événement TUDUM 2025 n’avait rien d’un simple lancement de saison. C’était un showcase immersif, pensé pour les fans du monde entier et diffusé en direct sur la plateforme. On y a vu des avant-premières exclusives de séries cultes comme Stranger Things, Wednesday, One Piece et Squid Game — mais aussi des performances live, des interactions avec les acteurs et des annonces très attendues.
En clair, Netflix transforme ses shows en événements culturels, à la manière des Comic-Con, avec une portée mondiale. Et ce n’est plus réservé au digital : l’expérience se prolonge dans la vraie vie.
Netflix a réaffirmé une conviction forte : pour fidéliser, il faut proposer une diversité extrême de contenus.
Pourquoi ? Parce qu’un même utilisateur consomme, en moyenne, entre 5 et 7 genres différents, selon son humeur, l’heure, ou son contexte de visionnage. Et parce que chaque spectateur est unique.
La plateforme préfère donc accumuler les niches plutôt que de miser uniquement sur quelques "blockbusters" universels. Résultat : du stand-up au true crime, du K-drama à l’animation japonaise, tout y passe. Ce n’est pas qu’une stratégie de masse : c’est une stratégie d’ultra-personnalisation à grande échelle.
Ce qui fait la force d’un show aujourd’hui, ce n’est pas juste l’audience, c’est l’engagement communautaire.
Netflix mise sur la création de fandoms, ces communautés passionnées qui s’emparent d’un univers, le diffusent, le remixent et le défendent. L’exemple parfait : Squid Game, série sud-coréenne devenue en quelques semaines la plus vue de tous les temps sur la plateforme, grâce à une propagation organique appuyée par des visuels puissants, des codes simples, et une narration addictive.
Ce phénomène est encore plus vrai avec la Gen Z, qui — contrairement aux idées reçues — regarde plus de "télé" (au sens large) que la génération précédente. Mais elle le fait autrement : elle veut vivre l’expérience, s’identifier, s’exprimer. TUDUM est pensé pour eux : c’est un lieu de ralliement, de participation, et pas seulement de consommation passive.
Si Netflix a longtemps incarné la VOD "sur demande", la plateforme évolue. Elle s’ouvre désormais à la diffusion en direct, avec une stratégie claire : proposer des événements culturels en temps réel, là où se trouvent déjà ses abonnés.
Quelques exemples marquants :
- Diffusion de Monday Night Raw (WWE) dès janvier 2025, dans le cadre d’un accord de 10 ans.
- Diffusion de matchs de la NFL pour le Christmas Day Game.
- Combats de boxe féminine, et plus d’événements en direct annoncés pour 2025.
Netflix devient ainsi un concurrent sérieux dans l’espace du live, jusqu’ici dominé par les chaînes traditionnelles et les réseaux sociaux.
Côté publicité, Netflix a aussi accéléré. En deux ans, ils sont passés d’une approche 100 % achat direct à une plateforme plus segmentée, avec plusieurs formats et niveaux d’accès.
Mais pour les grandes franchises (Stranger Things, F1, etc.), le sponsoring reste très sélectif. Les marques ne se contentent pas d’acheter de la visibilité : elles sont choisies en fonction de leur cohérence avec l’univers de la série. L’objectif : préserver la narration, et renforcer l’immersion.
Ce modèle reste pour l’instant très global. Mais il pourrait s’adapter localement, ce qui ouvrirait la porte à des partenariats plus régionaux. À titre d’exemple : des productions canadiennes comme North of the North ou Qui a tué les Expos ? pourraient, à terme, intéresser des marques locales souhaitant s’associer à du contenu de qualité, ancré dans la culture d’ici.
Ce voyage a aussi été l’occasion d’un constat frappant : le visage de Hollywood a changé.
Sur les célèbres panneaux publicitaires de Sunset Boulevard, plus de films. Ce sont désormais les séries et les plateformes de streaming qui dominent l’espace. Netflix, Prime Video, Paramount+ : ils affichent leurs shows, leurs personnages, leurs slogans. On voit même des affiches "For Your Consideration" visant les votants des Emmy ou des Golden Globes.
La capitale du cinéma est devenue la vitrine du streaming.
TUDUM 2025 confirme que Netflix ne se contente plus d’être un distributeur : c’est un créateur d’univers, un connecteur de communautés et un acteur central de la culture populaire mondiale. Et derrière tout cela, il y a des opportunités passionnantes pour les marques, les créateurs et les agences comme la nôtre.
📺 À voir : la rediffusion de TUDUM 2025
👉 Regarder sur Netflix : https://www.netflix.com/title/81969517
📚 Lire le récapitulatif officiel : https://about.netflix.com/en/news/tudum-2025-the-live-event-recap
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Qu'est-ce qu'AI Max ?
Déployé en version bêta mondiale fin mai, AI Max est présenté comme une solution en un clic, offrant les outils de ciblage et de création les plus avancés disponibles pour les campagnes de recherche. Bien que les détails soient encore en cours de diffusion, l'ensemble des fonctionnalités d'AI Max comprend plusieurs outils familiers pour les professionnels de la recherche :
Correspondance des termes de recherche : AI Max élargit les mots-clés existants en utilisant la correspondance large et la technologie sans mot-clé pour découvrir des termes de recherche pertinents et performants. Google utilisera les signaux fournis (par exemple, mots-clés, créations, URLs, etc.) pour diffuser les messages publicitaires à un public élargi, similaire aux contrôles des campagnes Search et Performance Max.
Assets créés automatiquement redéfinis : La “personnalisation du texte” est une version améliorée des assets créés automatiquement, permettant aux annonceurs de générer de nouveaux titres et descriptions adaptés à la requête d'un utilisateur.
Contrôles améliorés : Les emplacements d'intérêt permettent aux annonceurs de cibler les chercheurs en fonction de leur intention géographique, et les contrôles de marque permettent d'inclure ou d'exclure des marques spécifiques du ciblage. Des rapports améliorés sont également attendus, offrant plus de transparence sur les termes de recherche et la performance créative.
Aller au-delà du mot-clé : Impact potentiel sur la recherche
AI Max est conçu pour élever les campagnes de recherche en allant au-delà des stratégies traditionnelles basées sur les mots-clés, afin de trouver de nouveaux publics potentiels non exploités. Cette approche s’inscrit dans une tendance qui se développe depuis un certain temps avec l’évolution des solutions d’IA.
Lorsqu’on considère l'impact potentiel sur la recherche, il est encore trop tôt pour savoir comment cette solution interagira avec les précédentes, en particulier pour les marques qui ont déjà investi dans des produits similaires comme Performance Max et Broad Match.
Ce qui est clair, cependant, c'est que la nécessité d'expériences publicitaires plus pertinentes et personnalisées devient de plus en plus essentielle. À mesure que le paysage concurrentiel devient plus saturé et que les annonceurs se tournent vers des outils automatisés, il est crucial pour les professionnels de la recherche d’adapter leur ciblage et leurs créations pour rester visibles.
Et après ?
Bien que l'impact d'AI Max soit encore en évolution, l'essor continu des solutions basées sur l'IA suggère que les annonceurs devront adopter une stratégie réfléchie pour tester et intégrer ces solutions dans leurs plans médias. Bien que la capacité d'AI Max à se développer rapidement et à aider les marques à rester compétitives soit prometteuse, de nombreuses questions demeurent quant à son efficacité. À l'instar de Performance Max et Broad Match avant lui, les annonceurs devront tester, apprendre et remettre en question les capacités d'AI Max pour comprendre son véritable potentiel.
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Plus tôt cette année, OMG Canada a fièrement lancé le pilote de notre programme des Badges d'appartenance - une célébration de la créativité, de l'inclusion et de la connexion - conçu pour nous unir en tant que #OneOMG. Cette initiative met en valeur le pouvoir de l'art, de la culture et de la communauté en mettant en lumière des artistes locaux dont le travail reflète les identités diverses qui façonnent qui nous sommes et la force que nous trouvons dans nos différences.
À l'occasion du Mois de la Célébration de la Diversité, nous sommes ravis de présenter Teddy Kang et son œuvre impressionnante, The Colours We Call Home. Teddy est un illustrateur et directeur artistique créatif basé à Shanghai et à Toronto, connu pour sa narration unique et son style artistique vibrant. Son travail a reçu une reconnaissance internationale.
L'œuvre de Teddy pour le Mois de la Célébration de la Diversité, The Colours We Call Home, capture magnifiquement l'essence du sentiment d'appartenance et des expériences partagées.
Sous le soleil de l'après-midi, la scène se déploie : des personnes de différentes origines se croisent, partagent des moments de calme et savourent les simples joies de la journée. L'illustration capture une atmosphère paisible mais animée, où la chaleur et le confort se mélangent naturellement, favorisant un sentiment de connexion.
Dans ce monde plein de couleurs et de mouvement, les cultures et les expériences se rencontrent sans effort. Des enfants passent en courant, leur énergie joyeuse rappelant que l'avenir se façonne à travers les moments que nous créons aujourd'hui. Non loin de là, une femme porte un sac de courses aux motifs complexes, tandis qu'au loin, des gens sirotent un café et discutent, profitant de la chaleur de la journée. Un totem se dresse sous le soleil, ses couleurs vibrantes reflétant les influences diverses qui façonnent nos vies quotidiennes. La palette riche de l'illustration symbolise la diversité du Canada, où chacun peut embrasser son identité et célébrer la vie à sa manière. La scène est à la fois calme et pleine de vie — un reflet de la manière dont différentes communautés se rassemblent en un tout. Composée avec soin, l'œuvre intègre des éléments subtils de Vancouver, Montréal et Toronto, veillant à ce que chaque région fasse partie de l'histoire.
Chez OMG Canada, The Colours We Call Home est bien plus qu'une simple illustration — elle représente qui nous sommes. C'est une célébration de nos histoires partagées, de nos cultures et des liens qui nous unissent.
Cette initiative nous rappelle que, peu importe d'où nous venons, nous faisons tous partie de la même communauté — une communauté qui se renforce à travers les histoires que nous partageons et les moments que nous créons ensemble. Alors que nous continuons à mettre en lumière des artistes incroyables et les récits qu'ils incarnent, nous réaffirmons notre engagement envers la diversité, l'inclusion et l'esprit créatif qui nous unit tous.
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Tous les ans depuis 2004, l'étude CMUST d'Omnicom Media Group (Canadian Media Usage Study) fournit une analyse approfondie des tendances de consommation média au Canada. L'édition 2024 met en évidence des changements notables dans les habitudes des Canadiens, notamment une adoption croissante des technologies numériques et une transition continue vers les contenus en streaming.
La montée en puissance du streaming et de la télévision connectée
L'une des principales leçons de cette édition est l'essor de la télévision intelligente (Smart TV) et des services de streaming. La télévision demeure un élément central des foyers canadiens, mais son usage s'est transformé. Alors que la télévision linéaire continue de perdre du terrain, les plateformes de vidéo à la demande comme Netflix, Amazon Prime et YouTube captent une part croissante de l'audience.
Les chiffres le confirment : en 2024, la télévision linéaire atteint encore 83 % des adultes canadiens chaque semaine, mais le temps moyen passé diminue. En revanche, des plateformes comme YouTube cumulent une portée de 53 %, suivies d'Amazon Prime (42 %) et de Netflix (34 %). Les services de télévision en streaming financés par la publicité (BVOD) commencent à émerger, bien que leur adoption reste limitée.
Les préférences des consommateurs selon l'âge
L'étude segmente les consommateurs en différents groupes d'âge et analyse leurs préférences médiatiques. Les jeunes de moins de 30 ans ainsi que les 30-45 ans se tournent de plus en plus vers les contenus numériques pour la consommation vidéo. Les deux groupes ont une consommation semblable de la vidéo, et bien que la télévision linéaire reste au centre de l’écoute, certains joueurs réduisent l’écart avec cette dernière, c’est le cas de YouTube, Amazon et Netflix.
Cette tendance vers les contenus numériques se fait aussi sentir sur les plateformes audios, cependant, les différences par groupe d’âge sont plus prononcées que la vidéo. Les 30 ans et moins ont une forte consommation de musique en ligne, avec plus d’heures passées par semaine sur celle-ci que la radio, et les podcasts rejoignent plus de 50% d’entre eux chaque semaine. Tandis que pour les 30-54 ans, la radio reste le média le plus écouté et devance la musique en ligne ainsi que les podcasts.
Le Retail Media en forte croissance
Un autre fait marquant de cette édition 2024 est la croissance du Retail Media. Les prévisions indiquent que cette tendance va s'accentuer, offrant aux marques de nouvelles opportunités pour rejoindre les consommateurs, et ce, de façon mieux ciblées.
Bien que le commerce en ligne et le Retail Media sont deux concepts différents, l’un est un grand vecteur de croissance pour l’autre. Après une forte augmentation du commerce en ligne tout au long de la pandémie, la croissance est revenue à des niveaux modérés depuis. Amazon est le plus gros joueur dans le commerce en ligne, il représente près de 43% de tous les achats digitaux.
L'impact de la politique de Meta sur l'actualité en ligne
En 2023, la décision de Meta de bloquer l'accès aux actualités d’ici sur Facebook et Instagram avait suscité des inquiétudes quant à l'avenir de la consommation du contenu de l’information en ligne. L'édition 2024 du CMUST révèle que cette mesure n'a pas entraîné de baisse significative dans la consommation de nouvelles. Au contraire, l'audience des sites d'information a connu une stabilisation. Le contenu des nouvelles en ligne rejoint 60% des Canadiens chaque semaine, une portée qui est comparable à certains réseaux sociaux.
L'avenir des médias canadiens
Les médias d’ici doivent continuer à s'adapter aux évolutions du marché, mais ne détiennent pas le crédit qu’ils méritent, car il y existe une tendance à surestimer l’impact des grands joueurs. L'émergence du Retail Media, la domination croissante des services de streaming sont d’autres tendances qui redéfiniront l'industrie dans les années à venir.
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Chez Touché! et OMG, la diversité des parcours et des profils est considérée comme une force dans les équipes de travail. Saviez-vous que de 15 à 20% de la population est neurodivergente? Il est très probable que des personnes autour de vous ou vous-même vivez cette réalité, bien qu’elle passe parfois inaperçue.
Consciente que la majorité des personnes neurodivergentes ne se sentiront pas forcément à l’aise de partager leur condition, l’approche de l’agence ne vise pas à identifier qui est neurodivergent, mais plutôt à adapter ses pratiques de manière universelle. L’objectif est de mettre en place des mesures inclusives qui bénéficient à tous les employés, notamment à ceux dont les besoins sont souvent invisibles, sans stigmatisation.
Afin de favoriser un environnement de travail inclusif, plusieurs initiatives ont été mises en place.
Tout d’abord, des experts ont été invités à sensibiliser et former les gestionnaires aux besoins spécifiques des personnes neurodivergentes. Grâce à ces formations, ils sont mieux équipés pour adopter une communication bienveillante et inclusive, favorisant ainsi un climat de travail respectueux et adapté à chacun.
L’agence a également instauré des mesures inclusives universelles pensées pour répondre à une grande diversité de besoins. La flexibilité des horaires et des modes de travail permet à chacun d’ajuster son organisation en fonction de ses contraintes personnelles, garantissant ainsi un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
L’aménagement des espaces de travail a également été repensé pour offrir un environnement adapté. Des cubicules permettent à ceux qui en ont besoin de se concentrer afin de réduire les distractions et le bruit, tandis que des zones dédiées aux équipes encouragent la collaboration et renforcent la cohésion.
Une attention particulière est portée à la communication, qui se veut structurée et transparente. Dès leur embauche, les nouveaux employés bénéficient d’un processus d’intégration clair et détaillé, facilitant leur adaptation. Tout au long de leur carrière, des rencontres hebdomadaires avec les gestionnaires ainsi que des évaluations régulières permettent de clarifier les attentes et d’assurer un suivi adapté. Pour aller plus loin, un sondage anonyme est réalisé chaque mois afin de recueillir les impressions des employés et d’améliorer continuellement les pratiques.
Consciente que chaque parcours est unique, Touché! et OMG valorisent les trajectoires professionnelles atypiques et propose des opportunités de développement adaptées aux aspirations de chacun. Qu’il s’agisse d’évoluer vers un poste de gestion ou de se spécialiser dans un domaine précis, chaque employé est encouragé à avancer à son propre rythme, en fonction de ses ambitions et compétences.
Ces initiatives font partie intégrante de notre quotidien, sans être systématiquement identifiées comme destinées à la neurodiversité. Cette approche permet de favoriser un environnement inclusif où tous les employés peuvent s’épanouir sans se sentir étiquetés. L’agence a veillé à ce que ces mesures bénéficient à tous, en respectant les différences de chacun sans imposer une distinction. Si ces actions se fondent naturellement dans le quotidien sans attirer l’attention, c’est mission accomplie.
L’inclusion fait partie des engagements durables de Touché! et OMG. L’entreprise continue d’apprendre et d’évoluer pour développer des pratiques qui célèbrent la diversité sous toutes ses formes, y compris la neurodiversité. En cultivant un dialogue constant avec ses équipes, Touché! et OMG s’efforcent de promouvoir un environnement de travail où chacun peut se sentir valorisé et inclus. Parce que l’inclusion n’est pas une destination, mais un voyage !
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Le prochain badge de notre initiative Badges of Belonging célèbre le Mois de l'Histoire des Femmes, mettant en lumière le pouvoir de la collaboration et la force des femmes qui se soutiennent mutuellement.
Ce badge, intitulé Interwoven (Tissées), est une magnifique collaboration avec l'artiste franco-canadienne Isabelle Feliu, dont le travail incarne des thèmes de créativité, de connexion et d'autonomisation.
Cinq figures se tiennent bras dessus bras dessous autour de fleurs en épanouissement, symbolisant l'épanouissement des idées et de la créativité grâce à une énergie partagée, grandissant, plus fortes ensemble. - Isabelle Feliu
Pour donner vie à cette vision, Isabelle a combiné des techniques numériques et traditionnelles. Elle a d'abord esquissé l'illustration sur Procreate avec son iPad avant de la peindre à la main avec de la gouache sur papier. Le résultat est une œuvre vibrante et expressive qui reflète la résilience, l'unité et l'impact des femmes partout dans le monde.
Alors que nous continuons d'élargir l'initiative Badges of Belonging, Interwoven sert de puissant rappel de l'importance de l'inclusion, de la représentation et de la force collective des femmes. Célébrons leurs réalisations, leur créativité et leurs contributions, aujourd'hui et tous les jours.
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Le paysage de la diffusion sportive au Canada connaît une transformation majeure. Les plateformes de streaming empiètent rapidement sur le territoire de la télévision traditionnelle, et l’arrivée d’Amazon dans la diffusion de la LNH et la NBA a marqué un changement significatif. Alors que l’entente de 12 ans et 5 milliards de dollars de Rogers pour la LNH arrive à échéance en 2026, l’avenir de la diffusion du hockey pour les Canadiens reste incertain. Ce changement profitera-t-il aux amateurs ou créera-t-il de nouvelles barrières? Et quelles seront les conséquences pour les annonceurs qui ont longtemps compté sur les audiences des diffuseurs traditionnels?
Expérience des fans finis vs. les spectateurs occasionnels
Un récent exemple de migration vers le streaming est la MLS, qui a signé une entente exclusive avec Apple TV pour la diffusion mondiale. Si les passionnés en bénéficient grâce à un meilleur accès et moins de restrictions géographiques, les spectateurs occasionnels se heurtent à une barrière financière qui pourrait freiner la croissance de la ligue. Une tendance similaire pourrait-elle s’installer dans le hockey canadien?
Contrairement à la MLS, le hockey occupe une place profondément enracinée dans la culture canadienne et a toujours été largement accessible à la télévision. Avec des droits de diffusion fragmentés entre Bell, Rogers, Québécor et Amazon, les amateurs de hockey doivent désormais jongler entre plusieurs plateformes. Bien que cette évolution puisse améliorer la qualité des productions, elle risque de rendre l’expérience plus compliquée et coûteuse pour ceux qui ne veulent pas multiplier les abonnements.
On met également davantage l’accent sur les intérêts et les valeurs au-delà du jeu lui-même, alors que les amateurs de sport consomment le contenu de manière différente. Le contenu sportif non diffusé en direct devient une nouvelle porte d’entrée. De nouveaux fans apparaissent grâce à ces nouvelles façons de suivre le sport (ex. la série Drive to Survive sur Netflix) : c’est plus accessible, plus divertissant et plus axé sur les personnalités.
Ce changement est motivé par les désirs, besoins et préférences de la génération Z – une cohorte où seulement 23 % des jeunes aux États-Unis se considèrent comme des amateurs de sport (comparé à 42 % des Millennials). Il sera donc essentiel de rejoindre les fans modernes sur les plateformes où ils passent du temps. On peut s’attendre à l’émergence de nouveaux formats narratifs, permettant aux amateurs de rester engagés encore plus longtemps (Source : WARC, Sports marketing trends in 2024).
La portée de la télévision traditionnelle est en déclin
La télévision traditionnelle a toujours permis aux annonceurs d’atteindre un vaste public. C’est encore le cas aujourd’hui. Une seule campagne nationale pouvait toucher des millions de téléspectateurs, allant des amateurs fidèles aux spectateurs occasionnels, offrant ainsi une exposition inestimable aux marques.
Toutefois, avec le passage au streaming, l’audience devient plus segmentée. Le modèle évolue d’une exposition de masse vers une publicité hyperciblée, où les marques peuvent adapter leurs campagnes à des segments démographiques précis. Si cela permet une meilleure précision, cela entraîne aussi une perte de portée – les annonceurs ne pourront plus facilement rejoindre les vastes audiences occasionnelles qu’offrait la télévision.
Quel impact pour les annonceurs canadiens?
Pour les annonceurs, cette nouvelle réalité comporte à la fois des défis et des opportunités. D’un côté, des services comme Amazon et Apple TV offrent des outils avancés de ciblage, permettant aux marques de rejoindre un public engagé et fortuné, ce qui pourrait améliorer les taux de conversion et l’efficacité des campagnes. Mais cette précision a un prix – les CPM risquent d’augmenter en raison de la compétition pour ces audiences de niche.
De plus, l’abandon progressif de la télévision traditionnelle signifie que les spectateurs occasionnels – qui regardaient les matchs passivement et étaient exposés aux publicités – risquent de disparaître du paysage médiatique. Cela pourrait avoir un impact majeur sur les campagnes axées sur la notoriété de marque. Les annonceurs canadiens devront repenser leurs stratégies en misant davantage sur la publicité numérique et les réseaux sociaux pour compenser la perte de visibilité télévisuelle.
L’avenir de la diffusion sportive
Avec la fin du contrat de Rogers et Québécor pour la LNH en 2026, la concurrence pour les droits de diffusion s’intensifiera. L’entrée d’Amazon dans le marché indique que les géants technologiques sont de plus en plus prêts à rivaliser avec les réseaux traditionnels, ce qui pourrait faire grimper les coûts et fragmenter davantage l’accès pour les amateurs de hockey. Si davantage de plateformes sécurisent des droits exclusifs, les spectateurs devront faire des choix difficiles quant aux abonnements à privilégier.
Cette évolution pourrait transformer la diffusion sportive en un produit haut de gamme, accessible principalement à ceux prêts à payer pour des expériences enrichies. Du contenu en coulisses, des options interactives et un accès privilégié aux joueurs pourraient devenir des arguments de différenciation des plateformes de streaming face à la télévision traditionnelle.
Conclusion
L’évolution de la diffusion sportive au Canada reflète une transformation plus large de la consommation médiatique. Si le streaming améliore l’expérience des amateurs dévoués, il risque d’aliéner les spectateurs occasionnels et de réduire la portée globale du sport. Pour les annonceurs, cela signifie s’adapter à un monde où l’exposition de masse n’est plus garantie. Des CPM plus élevés, une publicité plus ciblée et des changements dans les habitudes de visionnement façonneront ce nouveau paysage médiatique.
Alors que le sport en direct continue de migrer vers le streaming, annonceurs et amateurs devront naviguer dans un monde de plus en plus complexe et fragmenté – un monde où le jeu reste le même, mais où la façon de le regarder et de le commercialiser évolue rapidement.
Source Image: Amazon Canada
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Nous sommes fiers de lancer officiellement l'initiative IDEA d'OMG Canada: les Badges d'Appartenance.
Les Badges d'Appartenance sont une célébration audacieuse et inspirante de la créativité, de l'inclusion et de la connexion, conçue pour nous unir sous le hashtag #OneOMG. Cette initiative réunit l'art, la culture et la communauté, reflétant les identités diverses qui façonnent qui nous sommes et la force que nous découvrons dans nos différences. Ces badges sont des symboles de notre engagement à promouvoir une organisation plus inclusive et valorisante – un lieu où chaque individu est vu, apprécié et respecté. Un endroit où chacun appartient véritablement.
Créée à l'origine par notre équipe Hearts & Science à New York il y a trois ans, cette initiative vise à humaniser notre marque, à célébrer la diversité et à vivre nos valeurs.
Pour lancer ce programme significatif au Canada, nous mettons en avant "Roots to Roots", une œuvre puissante créée pour honorer le Mois de l'Histoire des Noirs. Merci à l'artiste talentueux, Sachiel Andre, qui a rejoint OMG en tant que stagiaire dans le cadre du Programme de Leadership Estival pour Étudiants Noirs, pour avoir partagé sa vision et nous aider à réfléchir à l'importance d'amplifier les voix diverses.
"Intitulé Roots to Roots, ce Badge d'Appartenance représente l'image d'une couverture, un élément de longue date de la culture africaine qui symbolise divers thèmes importants pour le Mois de l'Histoire des Noirs. Une couverture est un symbole d'histoire continue, une pièce de culture infiniment extensible qui garde en elle les souvenirs de tous ceux qui y ont contribué, tout en laissant de la place pour les générations futures qui souhaitent la poursuivre. L'œuvre cherche à incarner son titre en utilisant l'association de la couverture avec la préservation de l'histoire pour honorer les vies et les récits des Canadiens noirs, souvent oubliés, en représentant des histoires d'Africville, de Little Burgundy, de Hogan's Alley et plus encore."
Ce badge, inspiré par la riche symbolique des couvertures africaines, représente les histoires non racontées des Canadiens noirs, d'Africville à Little Burgundy et Hogan’s Alley. Il fait le lien entre le passé, embrasse le présent et prépare la voie pour l'avenir. Alors que la couverture se transforme en la silhouette d'une femme noire à travers ses cheveux, elle sert de rappel que l'histoire vit en chacun de nous et que le voyage est loin d'être terminé.
"En passant du passé à l'avenir, l'œuvre laisse également de la place pour la croissance. Le parcours des Noirs au Canada est bien plus riche et complexe que ce que beaucoup croient – et il est loin d'être terminé. Alors que la couverture atteint sa fin, attendant que l'aiguille et le fil soient pris en main par la prochaine génération, les fils se courbent et se déforment pour prendre la forme de la silhouette d'une femme noire, liée aux racines de ses cheveux, des cheveux qui restent si importants pour la culture noire aujourd'hui."
Cette œuvre nous rappelle que les racines de l'histoire des Noirs au Canada sont directement tissées et connectées aux Noirs qui vivent ici aujourd'hui – enracinées en nous, toujours.
Nous sommes fiers de partager que "Roots to Roots" sera exposée dans nos trois bureaux canadiens, servant de rappel quotidien de notre engagement envers l'inclusion et l'appartenance.
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Encore cette année, le CES nous a donné un avant-goût de ce qui s’en vient pour les entreprises, les communautés et les consommateurs dans les mois à venir. Même si on a vu plein d’innovations impressionnantes, plusieurs des technologies des dernières années — comme l’automatisation, l’autonomie et, évidemment, l’IA — sont rendues à un autre niveau de leur évolution.
Voici cinq tendances qui ont vraiment retenu l’attention cette année au CES.
Pendant de nombreuses années, l'informatique quantique était perçue comme principalement académique et bien loin d’être adoptée au quotidien. Mais ce que nous avons entendu de nombreuses entreprises au cours de la semaine à CES, y compris Google et Amazon, c’est qu’elle est bien présente et utilisée aujourd'hui. Les algorithmes quantiques fonctionneront en stockant et en traitant des informations inaccessibles aux ordinateurs classiques actuels.
Par exemple, dans le domaine de la santé, cela pourrait signifier des essais cliniques beaucoup plus rapides.
Pour les spécialistes du marketing, le besoin de données synthétiques diminuerait considérablement, car il serait possible d'accéder à des données primaires de grande valeur et d'élaborer des modèles agiles de performance des résultats en quelques jours. En allant plus loin, on pourrait imaginer un monde où les ordinateurs quantiques aideraient à enseigner à l'IA de nouvelles itérations et à s'adapter de manière proactive aux consommateurs.
Voici un excellent exemple de ce qui était autrefois nouveau et qui l'est à nouveau. L’affichage numérique a progressé ces dernières années, mais il atteint maintenant un point de bascule en termes de personnalisation et d'échelle. La démonstration de la technologie de projection à une échelle aussi grande que The Sphere à Las Vegas démontre le véritable potentiel de la projection numérique aujourd'hui. Cela s'est manifesté de manière spectaculaire, avec de nouvelles avancées dans les projections numériques capables de s'adapter à toutes les surfaces. Des entreprises comme Evision Auto peuvent désormais transformer des portions d’un véhicule en LED personnalisées qui correspondent à l'humeur ou à la personnalité du conducteur. Des vitrines géantes peuvent désormais également être transformées en affichages numériques sans matériel ni écrans.
Ces avancées montrent également comment l’affichage peut devenir plus personnel, comme cela a été montré au CES, où un "Yellow Guy" sur The Sphere a souhaité aux participants un "bon matin" depuis la ligne d'horizon, délivrant un message pertinent et opportun.
Les deux dernières années ont été marquées par un accent majeur sur les moteurs automobiles, alors que nous avons promu l'évolution de la demande pour les voitures électriques. Mais ce qui était clair pour moi, c'est qu'alors que l'adoption des voitures électriques commence à prendre de l'ampleur, l'attention se porte à nouveau sur l'intérieur du véhicule.
Par exemple, une société du nom de Zeiss redéfinit la technologie numérique du verre qui permettrait aux écrans et aux logiciels des voitures d'être installés sur chaque vitre, augmentant instantanément l'utilisation et l'utilité du logiciel IOS de la voiture. Imaginez que vous puissiez regarder votre émission préférée sur votre fenêtre pour passer le temps. De plus, à mesure que la technologie de conduite autonome s'améliore, vous disposerez de plus de temps libre qu’auparavant, sans aucune distraction.
Ma prévision est que les réseaux de médias automobiles connaîtront une croissance similaire à celle des réseaux de médias de détail dans les années à venir.
Ce concept illustre parfaitement l'un des principaux défis posés par les écosystèmes numériques. Très peu de choses étaient connectées en raison des contraintes technologiques, ce qui signifiait que vos efforts pour offrir un parcours cohérent au consommateur étaient mis à mal.
Cette semaine, OMG a organisé de nombreuses tables rondes sur le commerce connecté avec ses clients. Ils ont partagé l'idée que les marques ne peuvent pas se permettre des abandons ou des désengagements de la part des consommateurs. Vous souvenez-vous de l'époque où beaucoup disaient que l'entonnoir était mort ? Ce n'est pas le cas. Et il est peut-être plus important que jamais. La manière dont vous amenez quelqu'un à se renseigner sur votre produit, à savoir où l'acheter, à découvrir des conseils et des avis, et enfin à acheter - cette séquence aura de l'importance si vous pouvez le faire plus rapidement et avec plus de précision.
L'un des principaux moteurs de la croissance du commerce a été alimenté par les changements significatifs dans la manière dont les consommateurs recherchent des sujets et de l'inspiration - d'abord sur les médias sociaux et maintenant par le biais de l'IA. Plus que jamais, ces recherches élargies débouchent sur des achats directs.
De nouvelles formes de recherche étaient présentes partout sur le salon. Il s'agit d'endroits où les gens effectueront des recherches en dehors de l'environnement naturel que nous connaissons aujourd'hui. Vous avez besoin de quelque chose pour une recette? Faites une recherche sur le dernier réfrigérateur de Samsung. Ou commandez un repas dans votre restaurant local vous n'avez plus rien à manger et que vous n'avez pas le temps de sortir de chez vous.
Dans l'ensemble, il est clair que nous n’attendons plus l’arrivée de la technologie, elle est déjà bien présente et nous pouvons exploiter son potentiel pour générer des résultats incroyables.
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Les campagnes du Black Friday et du Boxing Day représentent des moments clés pour les détaillants comme Sports Experts, offrant l’opportunité de capter l’attention des consommateurs et de générer des ventes importantes. Pour comprendre l’approche stratégique adoptée et comment Touché! accompagne ses clients, nous avons échangé avec Marc-Antoine Lavallée, superviseur de compte pour Sports Experts.
Une consommation qui évolue pendant les fêtes
Pendant la période des fêtes, les habitudes des consommateurs se modifient. Non seulement les gens sont plus enclins à faire des achats, mais leur manière de consommer les médias change également. Comme le souligne Marc-Antoine: "Le comportement du consommateur est très différent durant la période des fêtes. Il y a un réel changement dans leur comportement d’achat, mais aussi dans la manière dont ils consomment les médias. Un exemple concret de cela est la hausse d’écoute de musiques des fêtes, de films de Noël et même de l'écoute radio en raison des déplacements durant cette période. Tout cela crée des opportunités uniques pour s’adresser aux consommateurs."
Cette évolution dans les comportements a permis à Sports Experts d’adopter une stratégie plus contextuelle pour capter l'attention des Québécois au moment où ils sont les plus réceptifs.
Une stratégie média contextuelle et ciblée
Pour répondre à ces comportements en mutation, l’équipe de Touché! a misé sur des placements spécifiques dans les médias populaires pendant la période des fêtes, comme sur Netflix et Noovo pour les films de Noël, de la publicité Spotify pour la musique festive, et des placements radio dans toute la province pour rejoindre les Québécois qui sont plus souvent en déplacement pendant les fêtes.
L’objectif de la campagne était de s’assurer que Sports Experts capte l’attention au moment où les consommateurs sont les plus engagés et réceptifs. Marc-Antoine explique : "Nous avons opté pour des placements spécifiques à impact durant des moments clés, comme un takeover sur la page d’accueil de La Presse, afin d’être omniprésents. Les campagnes de Black Friday et Boxing Day étant très courtes, il est crucial de se démarquer en peu de temps. L’accent a donc été mis sur la fréquence et l’impact."
Le succès de ces campagnes repose sur un mix média équilibré, combinant placements radio, télévision, numérique et affichage extérieur pour garantir que Sports Experts atteigne les consommateurs sur plusieurs canaux. Cette approche permet d’assurer une visibilité constante et de renforcer l’impact à chaque étape du parcours consommateur. Marc-Antoine ajoute : "Il ne suffit pas d’être présent. Cette diversité de placements nous permet de parler aux bonnes personnes à des moments différents, maximisant ainsi l'engagement afin de s’assurer d’être vue et entendu durant cette période publicitaire très bruyante. De là l’importance d’avoir un écosystème fort et une bonne synergie entre les tactiques."
L’importance de la collaboration avec les médias locaux
L’un des choix stratégiques clés pour ces campagnes a été la collaboration avec les médias locaux. Sports Experts souhaitait mettre en avant des placements sur des médias québécois, afin de capter l’attention d’un public local qui se distingue par des préférences et des comportements propres aux Québécois.
"La marque Sports Experts est une fierté des Québécois, et en période des fêtes, il est essentiel de connecter avec ce public à travers des médias qui leur sont familiers. C’est pourquoi nous avons privilégié des placements sur des plateformes locales comme La Presse, Radio-Canada et Noovo," précise Marc-Antoine. Cette approche permet de renforcer l’engagement des consommateurs tout en s’intégrant harmonieusement dans leur environnement médiatique habituel.
Créer un écosystème entre Black Friday et Boxing Day
Bien que les campagnes du Black Friday et du Boxing Day soient distinctes, la stratégie a été établie pour qu’elles fonctionnent en synergie, créant un véritable écosystème de campagnes des fêtes.
Le jour du Black Friday, l’équipe sur le compte suivait et optimisait les performances en temps réel. Cette approche a permis de faire des ajustements immédiats afin de maximiser les résultats, avec des améliorations notables par rapport à l’année précédente. "Grâce à une stratégie SEM et programmatique axée sur la conversion, nous avons su recibler un large bassin de consommateurs qualifiés, afin de générer un maximum de ventes. Nous avons constaté une réduction de 30 % du coût par action (CPA) par rapport à l'année dernière. Le suivi et les optimisations réalisés en temps réel par notre équipe le jour du Black Friday ont été essentiels pour obtenir de tels résultats. À la fin de la journée, l'objectif numéro un de ces campagnes était de générer des ventes."
Durant la période du Boxing Day, l’équipe a su prendre en compte tous les apprentissages du Black Friday afin d’avoir les meilleurs résultats. Chose dite, Chose faite, l’équipe a enregistré des résultats jusqu’à 70% meilleurs que ceux de l’an dernier!
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L’étude Canadian Media Usage Study (CMUST) qu’Omnicom Media Group façonne et présente depuis 20 ans en collaboration avec IAB regorge de petites pépites. L’une d’entre elles concerne l’évolution des ventes au détail en ligne au pays.
Une fois remis des nombreux abus du temps des Fêtes, je vous invite à assister à la présentation qui aura lieu à Montréal pour plus de détails. En attendant le repas principal, voici quelques bouchées de notre étude 2024.
Nous avons beaucoup parlé de la façon dont l’adoption du commerce électronique a crû depuis le début de la pandémie. Après une période de croissance massive du commerce électronique au cœur de la pandémie, la courbe des ventes en ligne a retrouvé une saine croissance en 2024. Nous sommes toujours en avance sur les projections, mais pas autant que l'on pourrait le penser. Nous sommes environ un an d'avance dans l'adoption du commerce électronique, sur la trajectoire qui aurait été la nôtre avant le début de la pandémie. Comme quoi la force d’attraction des magasins physiques est encore très présente.
Nous observons en revanche une grande disparité dans l’importance relative des ventes en ligne selon la catégorie. Alors que le tiers des dollars transigés en « mass retail » s’échange en ligne, les ventes en ligne ne représentent que 3% des dollars en épicerie selon Statistiques Canada. Le potentiel est énorme et peu de joueurs se distinguent malgré la panoplie d’offres de livraison accessibles. Selon ce que j’observe personnellement, Sobeys/IGA semble avoir une longueur d’avance sur leurs concurrents en matière de commerce en ligne. Il ne passe pas une journée sans que je croise un de leur camion Voilà, leur service de livraison de paniers d’épicerie. La marque est aussi bien soutenue sur le plan marketing alors que le groupe Metro et Loblaws se font plus discret sur le plan du commerce en ligne. Cela dit, ma vision peut être influencée par le secteur où je réside et me déplace.
Pour plus de détails sur l’état du commerce en ligne au Canada et autres habitudes de consommations des Canadien.nes et Québécois.es, ne manquez pas notre présentation organisée par IAB ou contactez-moi pour une présentation personnalisée. Ma collègue Juliane Baraldi et moi partons en tournée au début de l’année 2025!
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L'écosystème du commerce de détail canadien traverse une transformation profonde, portée par l'évolution des comportements des consommateurs, les avancées technologiques et la nécessité de connecter la publicité au commerce. Les réseaux médias de détail (RMNs) et les formats publicitaires interactifs deviennent des outils puissants permettant aux marques de combler le fossé entre le marketing d'achat et la publicité de marque. Ce résumé met en lumière les tendances d'investissement clés, les attentes des marques envers les partenaires médias de détail, ainsi que l'intégration croissante des budgets et des équipes de marketing de marque et de shopper marketing.
L'évolution des comportements des consommateurs
Le parcours du consommateur n'est plus linéaire. Avec l'essor des expériences numériques et omnicanales, les comportements d'achat sont plus fragmentés que jamais. Voici quelques observations clés :
Des cycles d'achat fluides : Le traditionnel entonnoir de découverte, d'engagement et d'achat est remplacé par des connexions non linéaires et continues. Les influenceurs et les réseaux sociaux jouent un rôle crucial, près de la moitié des utilisateurs de réseaux sociaux s'appuyant sur les influenceurs dans leur parcours d'achat. Ce changement oblige les marques à engager leurs clients sur plusieurs points de contact, à maintenir une interaction continue et à exploiter les données pour personnaliser les expériences.
Conversions immédiates : 12 % des consommateurs déclarent effectuer un achat instantané après avoir découvert des produits via des influenceurs. Cela exige des marques qu'elles adoptent des stratégies numériques prioritaires, alignent leurs efforts marketing sur les comportements changeants des consommateurs et se préparent aux conversions instantanées.
Ces comportements soulignent l'importance d'intégrer la publicité au commerce pour répondre aux besoins des consommateurs au moment précis où ils en ont besoin.
Réseaux médias de détail au Canada : une croissance exponentielle à prévoir
Les réseaux médias de détail (RMNs) révolutionnent l'industrie publicitaire en permettant aux marques d'exploiter des données d'achat first party. Cette évolution améliore l'efficacité des médias en réduisant l'écart entre la publicité et le commerce, offrant des opportunités de planification plus intégrée et d'exécution fluide. En conséquence, les investissements dans les RMNs augmentent rapidement, avec 1 dollar sur 7 dépensé dans les médias canadiens désormais alloué à ces réseaux. Les dépenses liées aux RMNs au Canada devraient croître de 353 % d'ici 2028, atteignant un total de 6,85 milliards de dollars, ce qui met en évidence l'importance croissante et le potentiel de ce modèle publicitaire.
Publicité achetable : innover dans les expériences consommateurs
Les publicités achetables comblent efficacement le fossé entre la sensibilisation et l'action en offrant des opportunités d'achat directes. Des plateformes comme la télévision connectée (CTV) et les réseaux sociaux permettent aux consommateurs de réaliser des achats sans quitter l'expérience publicitaire, simplifiant ainsi le parcours entre la découverte et la transaction. De plus, des fonctionnalités interactives comme les QR codes et les formats publicitaires gamifiés transforment l'engagement des consommateurs, rendant l'expérience plus dynamique et percutante. Ces innovations redéfinissent le paysage publicitaire, offrant aux marques des outils puissants pour inciter à une action immédiate des consommateurs.
Ce que les marques canadiennes cherchent à accomplir grâce aux partenaires des médias de détail
Les marques canadiennes recherchent de plus en plus des partenaires de médias de détail capables de combler le fossé entre le marketing pour les acheteurs et le marketing de marque. Historiquement, cette séparation a engendré des inefficacités et des expériences fragmentées pour les consommateurs. Avec l’essor du commerce connecté, les marques souhaitent désormais des partenaires qui peuvent offrir :
Planification holistique : Élaboration de stratégies médiatiques unifiées intégrant les points de contact entre les détaillants et les consommateurs pour une expérience fluide.
Exécution intégrée : Assurer la continuité sur les plateformes et les campagnes grâce à des exécutions créatives connectées.
Mesure consolidée : Utilisation d’analyses avancées pour lier les indicateurs clés de performance (KPI) des médias à des objectifs commerciaux plus larges, garantissant ainsi leur alignement et leur efficacité.
De plus, les marques attendent des partenaires qu'ils aillent au-delà des activations traditionnelles sur site et du marchandisage. Alors que les jeunes consommateurs s’habituent de plus en plus aux solutions de commerce intégré, les marques doivent exploiter des opportunités émergentes telles que :
Commerce social : Des plateformes mêlant contenu d’influenceurs et options d’achat direct gagnent rapidement en popularité.
Opportunités de télévision connectée : Des publicités avec des fonctionnalités d'achat intégrées permettent aux consommateurs d'agir immédiatement, réduisant le cycle d'achat et améliorant l'expérience d'achat.
En collaborant avec des réseaux de médias de détail offrant ces capacités, les marques peuvent mieux répondre aux besoins des consommateurs et obtenir des résultats marketing plus efficaces.
Afin d'évoluer vers une gestion plus connectée, performante et orientée sur les données, les marques doivent transitionner d'une approche déconnectée à une approche connectée. Voici la nuance entre ces deux types d'approche:
En mode déconnecté, les marques ont une vision limitée des consommateurs, des équipes et budgets fragmentés, une gestion réactive basée sur des corrélations, et dépendent des détaillants comme "clients" pour distribuer leurs produits.
En mode connecté, elles adoptent une compréhension complète des consommateurs, une gestion coordonnée et proactive grâce à des données en temps réel, des analyses causales prouvant la valeur des investissements, et collaborent avec les détaillants en tant que partenaires stratégiques.
Ceci illustre que de passer d’une approche déconnectée à une approche connectée permet aux marques d’optimiser leurs performances, de mieux comprendre leurs consommateurs et de renforcer leur collaboration avec les détaillants, en s’appuyant sur des données robustes et des stratégies coordonnées.
Pour conclure, les marques canadiennes attendent avec impatience que le paysage des médias de détail au Canada arrive à maturité. Leurs futurs investissements marketing et objectifs seront étroitement liés à cet espace, les signaux provenant des médias de détail devenant une partie essentielle de leurs cadres de mesure. Les partenaires de détail capables d’adopter une approche holistique, où des formats et opportunités sur site et hors site peuvent être créés grâce à une co-ingénierie, surpasseront leurs concurrents sur le marché canadien.
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Les Google AI Overviews représentent une évolution innovante de l'expérience de recherche, visant à répondre directement aux questions des utilisateurs via des contenus générés par l'IA. Ces aperçus apparaissent sur les pages de résultats de recherche Google sous forme de boîtes de contenu, offrant une réponse immédiate plutôt qu'une liste de liens externes. Lancé initialement aux États-Unis et au Royaume-Uni, cette fonctionnalité est maintenant testée au Canada avec un sous-ensemble limité du trafic de recherche de Google. À ce jour, Google n'a pas encore fourni de données significatives provenant de ces marchés de test initiaux pour évaluer pleinement l'impact de ces aperçus sur le parcours de recherche.
Chez OMG, nous sommes enthousiasmés par le potentiel des avancées en IA qui améliorent l'expérience des utilisateurs. Cependant, nous restons prudents, car ces technologies introduisent des défis concernant la transparence et le contrôle, notamment dans la publicité automatisée. Bien que les implications complètes des AI Overviews restent incertaines, Google prévoit d'étendre cette fonctionnalité à un plus grand nombre de requêtes tout au long du reste de 2024 et au début de 2025.
Bien que Google n’ait pas encore annoncé de plans spécifiques pour intégrer des publicités au sein des AI Overviews, il est de plus en plus probable que cela constitue une opportunité importante pour les annonceurs. Dans d’autres marchés où cette fonctionnalité est déjà disponible, les publicités dans les AI Overviews ont montré une amélioration de la pertinence des requêtes, en particulier pour des recherches complexes ou longues. Ces publicités pourraient positionner les marques comme l’étape suivante dans le parcours d’information du consommateur, les guidant ainsi dans leur processus de découverte.
L'impact potentiel de l'IA sur la publicité de recherche payante est substantiel. En tirant parti de la capacité de l'IA à comprendre l'intention des utilisateurs de manière plus précise — en allant au-delà de l'association simple de mots-clés — Google peut offrir des placements publicitaires plus personnalisés et mieux adaptés au contexte des recherches. Cela pourrait entraîner des ciblages plus efficaces, des stratégies d'enchères optimisées et des annonces qui résonnent davantage avec les besoins des utilisateurs. Cependant, malgré ces capacités d'automatisation, une supervision stratégique demeure essentielle. Les outils d'IA de Google sont conçus pour optimiser les ciblages, mais la compréhension humaine reste indispensable.
Le rôle de l’équipe marketing évoluera probablement, passant de l'optimisation tactique à un focus plus stratégique sur la compréhension du comportement des utilisateurs et du contexte des recherches. Chez OMG, notre approche intègre à la fois les outils automatisés et l'expertise humaine, ce qui nous permet de mener des campagnes orientées résultats tout en alignant les objectifs commerciaux de nos clients.
À mesure que Google IA affine sa capacité à interpréter et à prédire l'intention des utilisateurs, les annonceurs peuvent bénéficier d’un ciblage plus précis, entraînant ainsi une amélioration des résultats. Les marques seront en mesure de toucher leurs audiences au bon moment, favorisant ainsi une visibilité et une engagement plus efficaces que celles offertes par la publicité de recherche traditionnelle. Ce changement pourrait être particulièrement bénéfique pour les entreprises qui dépendent de la connexion avec les consommateurs à différents moments de leur parcours d'achat. La capacité accrue de l'IA à comprendre les besoins des utilisateurs représente un avantage considérable pour les marques.
Cependant, l'introduction des AI Overviews comporte également des défis. La capacité de cette fonctionnalité à fournir des réponses directement aux questions des utilisateurs pourrait réduire le besoin de cliquer sur les résultats de recherche traditionnels. Ce phénomène, souvent appelé Google Zero, soulève des préoccupations pour les annonceurs, les éditeurs et les créateurs de contenu qui dépendent du trafic pour générer des revenus. À mesure que les résultats de recherche deviennent plus axés sur la fourniture de réponses immédiates au sein même de l’interface de Google, les entreprises devront adapter leurs stratégies de contenu et de référencement.
Google Zero désigne le concept selon lequel les utilisateurs trouvent des réponses directement dans l'interface de recherche de Google, sans avoir besoin de cliquer sur des sites externes. Bien que ce changement améliore l'expérience utilisateur en offrant des solutions immédiates, il présente un dilemme pour les annonceurs, les éditeurs et les créateurs de contenu qui dépendent du trafic pour générer des revenus. Avec les AI Overviews qui fournissent des réponses directes, les entreprises pourraient voir une diminution du trafic organique, ce qui rendra plus difficile la concurrence pour la visibilité.
Pour les éditeurs et les créateurs de contenu, cette évolution pourrait nécessiter un changement fondamental dans leur approche du SEO et du marketing de contenu. Optimiser pour les recherches sans clics deviendra essentiel, car les entreprises devront s'assurer que leurs contenus sont visibles et pertinents au sein de l'interface de recherche de Google. Des stratégies mettant l'accent sur les mots-clés longs, les données structurées et les extraits enrichis deviendront probablement plus importantes à mesure que les AI Overviews continueront de dominer les résultats de recherche.
Bien que Google Zero représente un défi, il ouvre également de nouvelles opportunités pour les entreprises de repenser leurs stratégies de contenu et d'explorer des façons innovantes de rester pertinentes dans un paysage de recherche en constante évolution. En optimisant pour les résultats sans clics, les entreprises peuvent se positionner comme des sources d'information fiables, même si les utilisateurs ne cliquent jamais sur leur site web.
Bien que Google mène la charge en matière de recherche alimentée par l'IA, d'autres acteurs du marché progressent également de manière significative. Bing de Microsoft, alimenté par GPT-4 d'OpenAI, propose une expérience de recherche conversationnelle, intégrant des réponses en temps réel et une connexion avec l'écosystème plus large de Microsoft. De plus, Amazon expérimente des capacités de recherche basées sur l'IA, notamment au sein de sa plateforme de commerce électronique, afin d’affiner la découverte de produits et de personnaliser l'expérience d'achat.
D’autres moteurs de recherche émergents, tels que Claude d'Anthropic et des plateformes comme Perplexity, Brave Search et DuckDuckGo, développent des solutions basées sur l'IA qui privilégient la confidentialité des utilisateurs et la personnalisation des résultats. Ces concurrents cherchent à se faire une place en offrant des alternatives respectueuses de la vie privée à la recherche traditionnelle, attirant ainsi les utilisateurs soucieux de la protection de leurs données.
Dans ce paysage concurrentiel, Google fait face à une pression croissante de la part des solutions de recherche axées sur la confidentialité et la personnalisation. Cependant, sa domination dans le domaine de la recherche alimentée par l'IA reste forte, et sa capacité à intégrer des avancées de l'IA dans les résultats de recherche le positionne comme le leader de ce secteur.
À mesure que les AI Overviews continuent de remodeler l'expérience de recherche, il est crucial pour les marques de revoir leur stratégie de recherche. Les points clés à surveiller incluent :
Réévaluer les stratégies SEO : Puisque les AI Overviews seront probablement influencés par les mêmes facteurs que ceux affectant le SEO, il est essentiel de s'assurer que les stratégies SEO et de contenu sont à jour et optimisées pour ce nouvel environnement de recherche. Les marques qui intègrent SEO, contenu et publicité payante auront probablement le plus de succès à l'avenir.
Suivi des performances de recherche : Mettez en place des systèmes de suivi pour mesurer l'impact des AI Overviews sur le trafic web, le volume de recherche et les impressions. Suivre la performance des mots-clés et les changements dans le comportement de recherche sera crucial pour comprendre comment ces changements affectent votre entreprise.
Adapter les stratégies de contenu : Optimisez le contenu pour les recherches sans clics en veillant à ce que les informations clés de votre marque soient facilement accessibles par les résultats alimentés par l'IA.
Collaborer avec les agences : Travaillez étroitement avec vos équipes d'agence pour vous assurer que votre stratégie de recherche est alignée avec les derniers développements dans la recherche IA. Des conseils stratégiques seront essentiels à mesure que le paysage évolue.
Chez OMG, nous embrassons le potentiel de l'IA pour transformer l'expérience de recherche, mais nous reconnaissons également l'importance de combiner l'innovation avec une supervision stratégique. Les avancées de l'IA de Google offrent des opportunités passionnantes pour les marques d'optimiser leurs efforts marketing et de se connecter avec les consommateurs de manière plus significative. À mesure que la recherche alimentée par l'IA évolue, il sera essentiel pour les entreprises d’adapter leurs stratégies afin de rester compétitives dans un environnement de recherche de plus en plus automatisé et personnalisé.
En combinant la puissance de l'IA avec une expertise humaine, OMG s'engage à aider ses clients à naviguer dans ces changements et à maximiser le potentiel de cette technologie émergente pour favoriser le succès commercial.
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Alors que nous approchons de la fin de 2024, il est temps d’analyser la performance de la programmation télévisée à travers le Québec et le Canada anglais. Cette saison a été pleine de surprises, avec certaines émissions défiant les attentes et d'autres qui ont reculé. De l’évolution de l’intégration de la télévision numérique et linéaire, le paysage continue de changer rapidement. Dans cet article, nous survolerons les performances marquantes, les dynamiques de l’audience, et ce que ces tendances signifient pour les annonceurs et l’avenir de la télévision en 2025.
Cette saison, très peu de programmes ont répondu aux estimations projetées, même dans la tranche démographique clé des AD18+. De façon surprenante, certaines émissions ont dépassé les attentes dans la tranche démographique convoitée des AD18-49, avec des indices solides telles que Infoman (103%), Discussion avec mes parents (106%), Le maître du jeu (112%), Temps de chien (107%) et Les enfants de la télé (146%). Infoman a bondi à la 3e place, surpassant Indéfendable tandis que Chanteurs masqués a été le leader incontesté dans toutes les tranches démographiques, Cela met en évidence la domination continue des émissions humoristiques et de variétés par rapport aux dramatiques au Québec.
Bien que la nouvelle série de TVA, Les Armes, ait eu du mal à maintenir son auditoire après un début prometteur, elle a tout de même réussi à se classer dans le top 10 des AD18+. D’autre part, Dumas l’émission à Radio-Canada a terminé à la même position estimé soit en 4 ieme position.
Malgré a baisse générale des audiences de la télévision linéaire, les téléspectateurs québécois sont toujours nombreux au rendez-vous quotidien des productions locales avec STAT et Indéfendable avec une moyenne de 1.2 millions en AD18+.
La plupart des émissions anglophones ont surpassé leurs auditoires estimés. Après la grève des scénaristes hollywoodiens en 2023, les téléspectateurs canadiens étaient impatients de retrouver leurs émissions préférées et découvrir les nouveautés de l’automne. Notamment, High Potential de CTV qui occupait la 20e place du palmarès estimés pour terminer à la 4e place en AD18+.
Au Québec, les jeunes téléspectateurs (A18-24) se sont tournés vers des émissions de variété telles, Révolution et Chanteurs Masqués dominants la soirée du dimanche De son côté, Occupation Double a enregistré une grosse baisse de l’audience télévisée linéaire, les jeunes préférant les plateformes de streaming comme Crave pour plus de flexibilité. De plus le contenu engageant sur les plateformes sociales de l’émission continuent de séduire.
Avec la fragmentation de l’écoute, les campagnes doivent être plus stratégiques que jamais. Les plans médias doivent intégrer un mélange de télévision linéaire, de plateformes numériques et de services de streaming pour atteindre efficacement différents segments d’audience. Le ciblage de niche devient essentiel, à mesure que le paysage devient de plus en plus diversifié. Les annonceurs devront utiliser des outils de ciblage avancés pour s’assurer que leurs campagnes atteignent les bons téléspectateurs, quel que soit le support.
Comment le paysage télévisuel va-t-il évoluer ?
2025, le paysage télévisuel continuera de se transformer sous l'influence de plusieurs tendances majeures, par exemple la montée des plateformes de streaming.
Parallèlement, la télévision traditionnelle devra s'adapter pour rester pertinente. Les chaînes devront innover en proposant de nouvelles technologies
Enfin, la production de contenus locaux et originaux deviendra un facteur clé de différenciation. Les créateurs de contenu devront captiver les audiences avec des histoires authentiques et des perspectives uniques.
Québec (français)
La nouvelle programmation de SRC comprendra Veille sur moi avec Guylaine Tremblay, Mea Culpa avec Mélissa Desormeaux-Poulin, et plusieurs programmes provenant de TOU.TV comme Splendeurs et influences (une parodie de la culture des influenceurs) et L’œil du cyclone (saison 4).
À Télé-Québec la nouvelle télé-réalité Épique, version québécoise d’Amazing Race, prendra l’antenne à l’hiver.
Les retours attendus sur TVA et Noovo : Cérébrum (saison 3), Star Académie (hiver), Sortez-moi d'ici (hiver), et Survivor Québec.
Canada anglais
Les grands retours incluent Amazing Race US (saison 37) en mars, Amazing Race Canada (saison 11) en été, et Law & Order: Toronto.
Ce changement dans le paysage télévisuel signifie que 2025 sera marqué par une concurrence accrue, une innovation constante et une quête incessante de l'engagement du public.
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Notre dernier Déjeuner-conférence sur la perturbation de l'IA a mis en lumière un moment clé, semblable à une révolution industrielle pour la technologie publicitaire et la publicité. Avec l'IA désormais omniprésente et en constante évolution, les professionnels du marketing doivent repenser leurs stratégies pour rester pertinents dans un paysage en rapide mutation.
L'IA a été introduite pour la première fois en 2019, mais son omniprésence est désormais indéniable. L'adoption sans précédent d'outils comme ChatGPT a établi des records mondiaux, tandis que des prévisions suggèrent qu'en 2028, 72 % des personnes utiliseront l'IA générative pour leurs recherches, contre seulement 3 % aujourd'hui. En tant que spécialistes du marketing, le défi consiste à naviguer dans cette nouvelle réalité : comment créer et partager du contenu lorsque la créativité est produite différemment et que les publics consomment le divertissement de manière nouvelle?
Le consensus est clair : bien que l'IA ne remplace pas les marketeurs, ceux qui exploitent efficacement l'IA surpasseront ceux qui ne le font pas. Les marketeurs devraient adopter l'IA comme un outil pour améliorer la productivité et la créativité.
Nous sommes actuellement dans une période d'expérimentation (2024-2026) où les marketeurs testent diverses applications de l'IA. Après cette phase, une accélération significative de l'utilisation de l'IA est attendue entre 2026 et 2028, menant à une élévation des capacités de l'IA d'ici 2028-2030. Cette chronologie suggère une transformation profonde de la manière dont le marketing fonctionne. Malgré les progrès, plusieurs défis demeurent. La dépendance de l'IA vis-à-vis des plateformes existantes, comme Google, signifie que les outils utilisant l'IA ne sont pas encore parfaits. De plus, des préoccupations subsistent quant à la possibilité que l'IA exacerbe des problèmes existants, comme la toxicité sur les réseaux sociaux.
La conférence a présenté un panel d'experts de l'industrie, dont Frank Galvani de Google, Solene Deswartes d'Intact Assurance et Sean Wiltshire de Data Sciences, qui ont partagé des informations essentielles sur l'avenir du marketing. Frank a souligné le rôle essentiel de l'IA dans les opérations marketing quotidiennes, notamment à travers l'analytique prédictive, tandis que Solene a mis en avant son impact crucial sur la tarification des assurances et l'efficacité du marketing digital. Sean a mis en garde contre une surestimation des capacités de l'IA, rappelant au public qu'elle manque de véritable compréhension et de concentration. La discussion a également porté sur la transformation des méthodes de marketing de recherche traditionnelles, Solene notant que les marketeurs sont désireux d'adopter des outils d'IA pour rationaliser leurs processus. Frank a précisé comment les méthodologies de recherche évolueront vers des expériences utilisateur personnalisées, soulignant la nécessité pour les marketeurs d'adapter leurs stratégies dans ce paysage changeant.
Le contenu de qualité reste crucial à l'ère de l'IA. Frank a souligné la nécessité de messages adaptés, tandis que Sean a noté le défi de segmenter les audiences avec précision grâce à l'IA.
La solution DCO Artbot d'Omnicom Media Group a été développée pour aider nos clients à créer des publicités à grande échelle, en utilisant une combinaison d'IA, de données CRM et d'informations tierces de nos plus grands partenaires comme Google et Meta.
Les considérations éthiques sont également essentielles. Solene a discuté des directives strictes suivies par son équipe pour garantir une utilisation responsable de l'IA, tandis que Frank a souligné l'engagement de Google envers des pratiques éthiques en matière d'IA et la collaboration avec les instances réglementaires.
Mesurer le succès des initiatives en matière d'IA est complexe. Frank a suggéré de se concentrer sur les gains d'efficacité, tandis que Solene a mentionné que déléguer des tâches routinières à l'IA permet à son équipe de se concentrer sur des activités stratégiques. Cependant, Sean a averti que de nombreuses entreprises ont tendance à sous-investir dans l'IA, ce qui pourrait entraver leur capacité à tirer parti de ces technologies. Il a également apporté une perspective mondiale, mentionnant que la régulation de l'IA est désormais une priorité à l'agenda international, particulièrement mise en avant lors de la récente Assemblée générale des Nations Unies. Une régulation efficace nécessite la coopération entre les nations, rendant clair qu'aucune entité unique ne peut relever ces défis seule.
La conférence a souligné que bien que l'IA redessine le paysage marketing, elle est aussi un outil de créativité et d'efficacité. Alors que nous naviguons dans cette transformation, la collaboration, les considérations éthiques et un accent sur la stratégie seront cruciaux pour le succès. L'IA offre un grand potentiel que les marketeurs doivent embrasser tout en restant vigilants quant à ses limites.