De un, Can-Am n’a pas son propre réseau de concessionnaires. Recueillir la donnée primaire de nos consommateurs est donc un grand défi. Un que nous pouvions relever avec une stratégie de contenu innovatrice.
De deux, Can-Am possède un bassin de consommateurs extrêmement variés où on retrouve à la fois des amateurs de sensations fortes, des familles en quête d’aventure en nature, des chasseurs et pêcheurs, mais aussi des fermiers dans le besoin d’un véhicule qui les épaulera dans leur travail. Justement pour ce dernier profil, les fermiers et fermières, l’industrie des produits récréatifs a toujours eu la mauvaise habitude de stéréotyper leur image et d'avoir des messages publicitaires très clichés. Spécifiquement pour Can-Am, les fermiers sont les consommateurs chez lesquels les niveaux de notoriété et de familiarité sont les plus bas. Et bien voilà notre opportunité de faire grimper ces métriques !
La stratégie était de connecter émotionnellement avec ces fermiers, mais de manière authentique et de s’infiltrer dans les médias contextuels à la communauté agricole. Pour ce faire, il fallait se démarquer et vraiment innover dans notre approche. C’est ce qui nous a poussés à lancer la série de contenu Livin’ the Land, mettant en scène des héros de la terre et des personnages inspirants pour cette communauté. Le mot d’ordre ici était ‘’vrai’’. Tout se devait d’être authentique, et de faire rayonner la beauté, mais aussi la dureté de ce mode de vie qu’est de travailler avec la terre.
Distribuer ce contenu auprès des agriculteurs n’était pas une mince affaire. En effet, ils ne représentent que 2% de la population nord-américaine, leur consommation média est très spécifique et le nombre de publications spécialisées s’adressant à ce créneau est en chute libre.