Au Canada, un enfant sur trois a été victime d'une forme d'intimidation au cours de sa vie. C'est plus élevé qu'aux États-Unis et l'un des taux les plus élevés au monde. Chaque année, la technologie permet en outre aux intimidateurs scolaires d'étendre leur tourment en dehors des cours de récréation, ce qui signifie que leurs victimes ont peu d'endroits où s'échapper.
Avec peu ou pas de budget média, nous avons été chargés d'engager des influenceurs, des militants et des organes de presse avec cet important message.
Notre expérience de travail dans des catégories liées à une cause montre clairement que, quel que soit le message/problème, l'action et la réaction parmi ceux que nous ciblons sont bien plus importantes parmi ceux qui en ont personnellement fait l'expérience. Cela rendrait encore plus délicat le ciblage des adultes avec un message sur le phénomène relativement moderne de l'intimidation en ligne.
De plus, les « influenceurs » les plus populaires au Canada sont inondés de demandes commerciales et à but non lucratif pour s'impliquer dans des campagnes médiatiques. Que pourrions-nous faire pour qu'ils parlent de notre message à petit budget ?
C'est à ce moment-là que nous avons décidé que donner aux influenceurs un aperçu de ce à quoi ressemble l'intimidation en ligne serait au cœur de notre stratégie médiatique.
Nous avons utilisé l'une des techniques de ciblage médiatique les plus décriées, le reciblage des cookies - ces publicités qui vous suivent sur Internet en essayant de vous vendre des souliers que vous avez regardé une fois - pour de bon.
Deuxièmement, nous avons enfreint toutes les règles de fréquence des médias en ligne - améliorant l'effet d'intimidation en déplafonnant le nombre de fois que nos influenceurs cibles ont vu nos messages.
Finalement, nos publicités ne seraient pas des messages émotionnels avec le logo de CSSN et un appel à l'action trop évident. Les messages étaient personnalisés et n'avaient pas de logo ou de message pour indiquer d'où et de qui ils venaient.